Forcé de tremper sa plume,
Dans son cœur disloqué,
L'âme du poète s'apitoie.
Ces lignes pleines d'amertume,
Sont celles d'un esprit tourmenté,
Troublé par tant de désarroi.
Découvrant sur cette feuille immaculée,
Douleur, larme et nostalgie,
Le badaud se trouve circonspect.
Effaré par tant de souffrance,
Enviant la prose tout en détestant la cause,
Son cœur mène un affront à l'esprit.
Le lecteur scrute son âme :
« Dois-je magnifier cet écueil,
Alors qu'il tourmente son auteur ?
Quel est ce sentiment équivoque,
Qui en moi s'entrechoque ? ».
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